Les Effets Politiques de la Concurrence Associative : Le Cas Bamiléké face aux Manœuvres Étatiques
Un contexte historique lourd Depuis les années 1950, les Bamiléké portent la mémoire vive d’une répression brutale qui a marqué l’histoire du Cameroun. Le génocide, mené entre 1955 et 1971, visait à écraser toute résistance nationaliste et à réduire au silence une communauté perçue comme politiquement menaçante. Cet héritage douloureux
Parler sans « diviser » : Analyse de la question bamiléké à travers les prismes historique et comparatif
Résumé exécutif Quand les groupes marginalisés nomment l’injustice, les structures de pouvoir et une partie de l’opinion publique répondent typiquement par trois accusations : « vous divisez », « vous vous repliez sur vous-mêmes », et « vous voulez tout prendre ». Ce mécanisme n’est ni propre au Cameroun ni
Célébrité, Ndop et manque de retenue : quand Vanister Enama piétine la dignité
Par la Rédaction | Voix Plurielles « Le buzz ne doit pas devenir plus important que l’humain. » Il fut un temps où la notoriété était synonyme de responsabilité. Où les artistes comprenaient que leur voix portait, et qu’elle devait, au minimum, honorer la dignité humaine. Malheureusement, à l’ère des réseaux sociaux
Cameroun : Quand la mémoire s’efface, la mobilisation s’éteint
« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre. » – Winston Churchill Le contraste est frappant : alors que la Côte d’Ivoire vient de connaître une mobilisation massive dans les rues, les jeunes Camerounais peinent à se rassembler en grand nombre pour défendre leurs droits. Pourtant, notre pays
Tribune – Diaspora africaine : Si nous n’enseignons pas nos langues à nos enfants, qui le fera ?
Par Voix Plurielles “Chaque fois qu’une langue disparaît, c’est une bibliothèque entière qui brûle.”— Amadou Hampâté Bâ Il y a, dans les berceaux de la diaspora africaine, une richesse inestimable que trop de parents négligent ou remettent à plus tard : la langue maternelle.Nous transmettons l’amour, l’éducation, les valeurs… mais
Lettre ouverte aux absents sous notre toit
À ceux qui partagent le lit, mais pas le poids. Frère, compagnon, homme, écoute.Ta présence ne se mesure pas au bruit de ta clé dans la serrure,Ni au son de ton pas dans le couloir.Elle se jauge dans l’ombre partagée,Dans la parole offerte au silence d’une femme qui ploie. Tu
« Le respect, c’est la première éducation » — Une sagesse vivante des Grassfield et d’ailleurs
Dans les sociétés Grassfield du Cameroun, certaines attitudes et gestes du quotidien sont régis par des codes de respect extrêmement précis. Boire ou donner avec la main gauche, s’asseoir en présence d’un aîné, croiser les jambes devant un dignitaire ou encore bénir une noix de kola sans y être autorisé



