À mes enfants nés sous le poids des chaînes
Je vous entends, enfants du pays que j’ai tant aimé,Vous qui êtes nés dans l’ombre longue d’un trône fané.Vous qui n’avez connu que la même main,Le même visage aux bulletins, les mêmes lendemains. Je vois vos pas, incertains sur la terre natale,Parqués dans les quartiers, dans la poussière coloniale.Je vous