Chefferies, “apolitisme” et contrôle du politique : sortir de la neutralité de façade
Au Cameroun, la chefferie traditionnelle occupe une place paradoxale. Institution millénaire, ancrée dans la culture et la mémoire des peuples, elle a été progressivement intégrée à la structure administrative de l’État depuis la fin des années 1970. Les chefs, désormais auxiliaires de l’administration, perçoivent un salaire public, dépendent d’un statut



