Dans la poussière du passé, où nos ancêtres ont marché,
Là réside un héritage, vivant malgré la vitesse du temps.
Nous sommes les gardiens des récits, murmurés dans la nuit,
Les chants de nos pères, résonnant dans la lumière.
Mais le monde tourne vite, il oublie les anciennes voies,
Les tambours se taisent dans l’agitation des jours.
Pourtant, dans nos âmes, la mémoire demeure,
Une rivière qui coule à travers nos joies et nos peines.
Nous sommes les enfants de la terre, du feu et de la pluie,
Les racines de notre lignée s’étendent à travers les âges.
La langue des ancêtres, dans nos bouches elle brûle,
Un chant de résistance, une sagesse qui dure.
Mais que devient le passé lorsque le vent du changement souffle fort,
Lorsque le monde moderne menace de percer nos espoirs ?
Faut-il céder à sa volonté, abandonner l’héritage,
Ou bien tracer un chemin où anciens et nouveaux se rencontrent ?
Dans les tours de la ville, dans le bruit des rues,
Le pouls de la tradition se fait de plus en plus faible.
Mais au cœur de la terre, dans les murmures des arbres,
Les leçons d’antan dansent encore dans l’air.
Je porte en moi le regard profond de mon père,
Ses paroles, comme des braises, refusent de s’éteindre.
Une histoire vivante, une mémoire bien gardée,
Dans les tréfonds de mon âme, où le passé reste ancré.
Nous ne devons pas oublier, bien que le temps avance,
L’essence de ce que nous sommes ne disparaît jamais.
Que le monde moderne change, que la ville grandisse,
Mais honorons le passé, dans la lumière de tout cela.
Car l’héritage vit dans l’esprit des hommes,
Dans les chants, les danses, les récits qui commencent
Avec les voix des aînés, transmises avec grâce,
Pour nous rappeler les racines et une étreinte sans fin.
Souvenons-nous donc, alors que le monde change à son rythme,
De la force de notre héritage, de la sagesse que nous suivons.
Nous sommes les enfants des histoires, de la terre et du ciel,
Et dans leur étreinte, nous ne disparaîtrons jamais.
(Ce poème fait partie d’un recueil)



