L’ancien journaliste de RFI, désormais animateur sur Voxafrica, Alain Foka, était l’invité de l’émission Rendez-vous avec l’Afrique le 12 juin 2025. Il est revenu sur le débat entourant la candidature de Maurice Kamto à l’élection présidentielle d’octobre.facebook.com+10actucameroun.com+10actucameroun.com+10
Une mise en garde contre les stéréotypes ethniques
Foka a souligné que, malgré le parcours politique de Maurice Kamto — notamment son rôle dans la récupération de Bakassi et sa participation active dans l’opposition —, toute prise de position favorable à son sujet serait aussitôt interprétée comme une posture de « défenseur du Bamiléké » :
« …on va dire que je défends mon frère Bamiléké » fr.wikipedia.org+6actucameroun.com+6actucameroun.com+6
Cette remarque met en lumière les enjeux du tribalisme dans la vie politique camerounaise, un phénomène largement documenté comme la « bamilékophobie » ou hostilité fondée sur l’origine ethnique fr.wikipedia.org.
Appel à la transparence du débat démocratique
Foka insiste sur l’importance de débattre librement de la légitimité de Kamto à se présenter. Il affirme :
« Laissons tout le monde aller aux élections et qu’on ait les résultats »actucameroun.com+15actucameroun.com+15actucameroun.com+15
Il constate que ce débat est souvent parasité par des arguments juridiques complexes et des polémiques, au détriment d’une vraie discussion citoyenne et ouverte.
Un tonalité pragmatique et engagée
Reconnaissant les contraintes, Foka admet qu’il n’a pas le droit de voter au Cameroun, mais il appelle à respecter le principe démocratique :
« …on s’est dit : si ce sont les professeurs de droit, on ferait mieux de garder nos enfants à la maison »actucameroun.com+1mediatudecmr.com+1
Il ne se pose pas comme un défenseur partisan, mais comme un citoyen engagé qui croit à la liberté d’expression et à la transparence du débat.