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📰 Cameroun 2025 – Stratégies de la peur : Entre censure programmée et démocratie piégée

Au fur et à mesure que s’approche la date du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, les révélations et fuites internes éclairent une vérité troublante : le processus électoral au Cameroun est, une fois encore, l’otage d’un système organisé autour de la manipulation, de la peur, de la personnalisation du pouvoir, et d’une volonté manifeste de neutraliser toute forme d’alternance.

La fuite du « mot d’ordre du RDPC aux communicants », qui circule abondamment ce 20 juillet, en est la parfaite illustration. Ce document – d’un cynisme à peine voilé – ne laisse plus place au doute : la présidentielle de 2025 est déjà prise en otage avant même d’avoir commencé.


🎯 1. Une campagne de terreur psychologique organisée

Le contenu du mot d’ordre est sans ambiguïté. Il ne s’agit pas d’un appel au débat démocratique, ni même d’une stratégie politique basée sur les idées. Il s’agit d’une entreprise de diabolisation ciblée, de désinformation stratégique, et de discrédit planifié.

Cette stratégie vise une seule chose : façonner l’opinion publique pour accepter, sans trop de résistance, l’invalidation programmée de candidatures jugées “dérangeantes”.


🧱 2. Gouverner par l’humiliation et le chantage

Que révèle cette fuite ?


⚖️ 3. Le droit, manipulé et retourné contre ceux qui le défendent

Le plus cynique reste l’ironie d’attaquer un juriste de renommée mondiale, ancien doyen de faculté, sur le terrain du droit — avec des arguments volontairement biaisés :

Cela montre à quel point la loi n’est plus un cadre mais une arme politique dans les mains d’un régime à bout de souffle.


🚨 4. Une démocratie en carton-pâte

Dans un pays où :

… comment oser encore appeler cela une République démocratique ?


✊🏾 5. Appel à la vigilance et à la documentation citoyenne

Cette fuite est une preuve irréfutable que le processus électoral camerounais est entaché avant même l’ouverture des campagnes officielles.

👉🏾 Voix Plurielles invite ses lecteurs à :


📌 En conclusion

Le Cameroun vit une crise de régime, pas une simple campagne électorale.
Et si les urnes ne suffisent plus, alors il est temps que les voix s’élèvent — libres, indépendantes, courageuses.
Le peuple n’a pas de candidat préféré, mais il a le droit de choisir. Et ce droit, il faut le défendre.

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