Site icon Voix Plurielles

Analyse critique de la lenteur observée dans la distribution des cartes d’électeurs et la non-publication des listes

voix plurielles

À quelques mois de l’élection présidentielle de 2025, plusieurs signes d’alerte s’accumulent, suscitant des inquiétudes croissantes dans l’opinion publique camerounaise.

1. Des cartes d’électeurs toujours non distribuées

Depuis novembre ou décembre 2024, de nombreux citoyens affirment avoir finalisé leur inscription sur les listes électorales mais ne disposent toujours pas de leurs cartes. Ils ne détiennent que des récépissés.

Or, ces cartes sont censées être :

L’absence de ces cartes à ce stade du processus soulève une question de fond : s’agit-il d’une négligence administrative ou d’une stratégie politique ?

2. Non-publication des listes électorales : un flou inquiétant

La non-publication des listes électorales, exigée à plusieurs reprises par les partis d’opposition, les acteurs de la société civile et des électeurs eux-mêmes, va à l’encontre des principes de transparence et de contrôle citoyen du processus électoral.

Cela empêche:

Ce manque de clarté pourrait bien ouvrir la voie à des manipulations pré-électorales, comme cela a été soupçonné lors de scrutins précédents.

3. Que cache cette lenteur d’ELECAM ?

Même si ELECAM affirme régulièrement agir selon le calendrier légal, plusieurs éléments interrogent :

Dans ce contexte, la perception d’une manœuvre politicienne n’est pas infondée. Elle alimente la méfiance et conforte ceux qui redoutent un processus électoral biaisé.

4. Une fraude pré-électorale déguisée ?

On peut parler ici de fraude par omission ou par anticipation :

Ainsi, même en l’absence de fraude avérée, ces manquements entretiennent un climat propice à la manipulation, et cela suffit déjà à miner la confiance dans le processus.


5. Appel à la vigilance citoyenne et à la pression internationale

Face à cette situation:


Conclusion : le droit de vote ne se mendie pas

La participation électorale est un droit, pas une faveur. Tout retard ou opacité dans sa gestion doit être interrogé, documenté, et dénoncé, car il ne s’agit pas seulement d’une question administrative — mais d’une question démocratique fondamentale.

Quitter la version mobile